La commerelle

La pièce tire son titre du texte éponyme de Walter Benjamin, en allemand « die Mummerehlen » extrait de « l’enfance berlinoise autour de 1900 ». Un tableau scolaire entre en scène tiré par un performeur caché. Un feutre inséré dans le pavillon de l’instrument permet au hautboïste d’écrire les expressions suivantes dans un rythme donné, en jouant des développements de gammes : « coquille âge » « à part te ment » « MAIS SON ». Le « son » s’oppose ainsi aux objets qui « mentent » comme l’appartement ou le tableau scolaire. Le sentiment décrit par Benjamin d’être aliéné par les objets environnants est rendu ici par la personne cachée derrière le tableau, dont seules les jambes dépassent en imitant les mouvements du hautboïste.